Gingerbread House : la méchante sorcière, c’est vous !
Gingerbread House, édité par Funforge est un jeu de Phil Walker-Harding, créateur australien de Bärenpark, jeu multi-primé de gestion de zoo dont nous vous avons parlé récemment (mais aussi Sushi Go, Imhotep et plein d’autres !).
Dans ce jeu, chaque joueur incarne une sorcière qui veut se débarrasser des visiteurs imprudents… en créant bonbons et gâteaux pour les attirer… ça ne vous rappelle rien ?
Gingerbread House, Hansel et Gretel à votre table
Illustré par Andy Elkerton, Gingerbread House présente un matériel très coloré autour des célèbres contes pour enfants. Mais ne vous y trompez pas, avec la bonne odeur de pain d’épices, vous allez devoir attirer ces personnages que tout le monde connait… pour les éliminer ! Oui, la sorcière, à force de voir sa maison mangée par les intrus, a décidé d’y couper court !
Tom Pouce, l’Homme de Fer-Blanc, le Petit chaperon rouge, Pinocchio, le Capitaine Crochet, Alice, Raiponce… ils viennent tous piller les murs de votre demeure ! Quelle plaie !
C’est donc un jeu de points de victoire à accumuler en réalisant des combinaisons de tuiles en dominos pour réussir des objectifs. Devant chaque joueur se trouve sa tuile maison et chacun place à tour de rôles des éléments pour honorer des commandes et obtenir des bonus.
Mise en place et partie de Gingerbread House
D’emblée, on apprécie la possibilité de faire une partie d’introduction au jeu, et la présence d’une aide de jeu cartonnée bien utile pour les cartes bonus.
Pour 2 à 4 joueurs (sorcières devrions-nous dire), vous allez donc tenter de construire votre maison à l’aide des tuiles double, joker ou escaliers. Vous disposez de 15 tuiles doubles, votre plateau de jeu et un escalier. A chaque tour, vous allez poser des tuiles doubles, sans les déposer sur les mêmes symboles, ni exactement l’emplacement de celles en-dessous. Si besoin, vous pourrez faire construire un escalier (tuile simple), ou encore une tuile Joker donnant droit à n’importe quel jeton « pain d’épice ». Quand vous recouvrez les symboles de l’étage en-dessous, vous récupérez les jetons correspondants.
A ce propos, une chouette idée de l’auteur est la tuile percée représentant l’escalier, on peut comptabiliser le symbole en-dessous, brillant ! Autre bonne idée : autour du plateau, des symboles vous rappelleront le maximum que vous pouvez collecter : 2 personnages, 3 cartes bonus, 4 escaliers, 10 jetons « pain d’épice », c’est vraiment top !
Accumuler du pain d’épice, mais pas trop
Quand vous avez attiré 2 personnages devant votre porte, vous allez payer leur coût en pain d’épice, collecté en bâtissant votre maison. Mais attention, vous ne pouvez en porter que 10 ! Pensez aussi à valoriser vos cartes bonus : en un seul tour, vous pouvez générer beaucoup de points de victoire !
La partie se termine quand toutes les sorcières ont utilisé leurs tuiles doubles. On comptabilise alors les points sur chaque carte personnage et on ajoute les bonus. Ne laissez pas un adversaire profiter de ses bonus, vous le regretteriez ! Méfiez-vous particulièrement du balai qui peut permettre à l’un des sorcières de s’envoler littéralement dans le score si elle achève trop de personnages en colère…
Notre conclusion sur Gingerbread House
En cette période de Noël, c’est donc un moment choisi pour retomber dans les contes pour enfants au cœur de votre maison en pain d’épices, avec une mécanique soignée et des illustrations de qualité. Mais ne vous y trompez pas, Gingerbread House fonctionne aussi bien pour les jeunes (à partir de 8 ans) que pour les adultes !
Prouvant son amour des jeux de société au point d’ajouter sa trombine sur le devant de la boite, on a adoré le petit clin d’œil hitchcockien de l’auteur, il fallait oser !
En bref, de l’humour (un peu noir tout de même), de la tactique et des gâteaux par milliers, un régal !
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