DOOM : The Dark Ages – Un bain de sang médiéval qui redéfinit la saga DOOM
Lorsque DOOM a ravivé la franchise culte avec une approche frénétique et viscérale du FPS, suivi par l’intensité décuplée de DOOM Eternal, les fans pensaient avoir une idée claire de ce qu’id Software pouvait encore proposer.
Pourtant, DOOM : The Dark Ages promet bien plus qu’une simple suite. Cette préquelle audacieuse plonge le Slayer dans un univers de science-fiction médiévale où dragons, mechas et combats stratégiques repoussent toutes les limites du genre. Après une session de trois heures entre les mains, voici pourquoi ce nouvel opus s’annonce monumental.
Le jeu DOOM : The Dark Ages sortira le 15 mai 2025 sur Xbox, PC (via Xbox, Steam et Battle.net), PlayStation 5.
Un DOOM plus narratif, sans perdre son essence
Dès l’introduction, DOOM : The Dark Ages affiche ses ambitions avec une narration plus marquée. Fini les simples entrées de codex : des cinématiques immersives placent le joueur au cœur d’Argent D’Nur, un monde en proie au chaos où la guerre contre les démons fait rage. Le Doom Slayer, cette fois-ci, est un guerrier asservi par les dieux et les rois, une arme ultime prête à se déchaîner.
Mais ne vous y trompez pas : si l’histoire prend plus de place, la brutalité et le gameplay nerveux restent l’ADN du jeu. Dès les premières minutes, on retrouve la sensation jouissive du combat rapide et stratégique. À ceci près qu’un nouvel élément change la donne : un bouclier.
Un gameplay revisité : entre parade et carnage
L’introduction du bouclier ne ralentit en rien l’action, bien au contraire. Il offre de nouvelles possibilités offensives : bloquer une attaque ennemie au bon moment déclenche une contre-attaque surpuissante, brisant l’armure des démons et rechargeant les capacités de mêlée. Ce système de parade ajoute une dimension rythmée aux affrontements, transformant certains duels en véritables chorégraphies meurtrières.
Et comme si cela ne suffisait pas, le Slayer peut utiliser la Scie-bouclier, un mix entre Captain America et une tronçonneuse infernale. Elle tranche les ennemis à distance, étourdit les plus coriaces et permet même d’accéder à des secrets dissimulés dans l’environnement.
L’arsenal, quant à lui, s’enrichit d’améliorations inédites, permettant de créer des synergies entre armes et compétences. Exemple marquant : modifier le Déchiqueteur (mitrailleuse tirant des projectiles métalliques) pour que ses balles explosent sous l’effet de la Scie-bouclier. L’objectif ? Faire de chaque combat un spectacle d’hémoglobine et de destruction tactique.
Une escalade de démesure : Mechas et Dragons
Si DOOM Eternal avait déjà introduit des niveaux plus vertigineux et dynamiques, The Dark Ages pousse encore plus loin la surenchère avec deux ajouts de taille : le Mecha Atlan et un Dragon cybernétique.
Mission Mecha : la brutalité en version titanesque
L’Atlan, immense machine de guerre, transforme complètement le gameplay. Oubliez la vitesse habituelle du Slayer : ici, il s’agit d’écraser des monstres colossaux avec des poings dévastateurs et d’enchaîner des combos de destruction massive. Un bon timing est crucial, car chaque coup encaissé brise la chaîne d’attaques et réduit l’efficacité des assauts. Juste au moment où l’on commence à maîtriser la machine, une paire de miniguns géants fait son apparition, transformant l’Atlan en une arme de guerre absolue.
Mission Dragon : du combat aérien intense
Autre surprise : la possibilité de chevaucher un dragon cybernétique pour livrer bataille dans les cieux. Cette séquence alterne entre du dogfight féroce contre des démons volants et des assauts contre des vaisseaux amiraux infernaux. Mais la véritable claque vient du moment où l’on atterrit à bord de ces navires : ils deviennent alors des mini-donjons où le Slayer reprend son massacre en combat rapproché. Une fusion intelligente entre action aérienne et exploration.
Des zones ouvertes, une révolution pour DOOM
C’est peut-être l’innovation la plus marquante : DOOM : The Dark Ages introduit des zones ouvertes, offrant une liberté inédite dans la série. Une section de la démo proposait un vaste champ de bataille où le joueur devait sceller plusieurs portails démoniaques dans l’ordre et la manière de son choix. Entre secrets cachés, boss aléatoires et rencontres imprévisibles (comme une tentacule gigantesque surgissant sans avertissement), cette approche donne un souffle nouveau à l’expérience DOOM.
Chaque portail fermé proposait un défi unique : certains transformaient le jeu en une arène classique, tandis que d’autres introduisaient des énigmes ou des boss à la difficulté adaptive. Le jeu regorge de contenu optionnel, incitant à l’exploration et à la personnalisation du Slayer.
Verdict provisoire : un DOOM plus audacieux que jamais
DOOM : The Dark Ages ne se contente pas d’ajouter de nouvelles armes ou un nouvel univers, il redéfinit ce que DOOM peut être. En mixant des éléments de combat technique, d’exploration ouverte et des séquences à grande échelle dignes d’un film épique, id Software semble prêt à offrir l’expérience la plus ambitieuse de la franchise.
Une chose est sûre : le Doom Slayer n’a jamais été aussi prêt à faire couler le sang infernal.
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