Dans l’univers des Action RPG ou des hack’n’slash en général, peu de jeux tiennent la course avec le divin Diablo III de la firme Blizzard Entertainment. Pourtant, depuis quelques mois, Path of Exile fait sérieusement parler de lui et commence à faire de l’ombre au géant américain.
Cette compétition nous permet d’hériter d’une progression très forte des standards attendus par les joueurs. Un avantage certain parmi d’autres est que Path Of Exile est gratuit d’accès. Certaines options sont payantes, mais vous pourrez largement en faire le tour gratuitement. Il ne s’agit là que de confort.
Path of Exile : la customisation aux petits oignons
On vous prévient tout de suite, Path of Exile propose une expérience plutôt difficile à prendre à main. Vous commencez littéralement sans rien, et allez composer votre équipement au gré de vos aventures. Composer, c’est le mot, tant le système de gemmes qui compose la base du jeu est vaste… Avec les arbres de talents et l’équipement en soi, bien entendu.
Chaque objet contient des emplacements de gemmes et des liens entre ces emplacements. Chaque gemme est verte, bleue ou rouge, en fonction de sa condition principale. Le vert fait appel à la dextérité, le rouge à la force et le bleu à l’intelligence. Ainsi, la sorcière tentera naturellement de réunir des objets avec des emplacements bleus, ou l’ombre (classe d’assassin si vous préférez) va privilégier la dexterité.
Ainsi, l’ajout de gemmes vous permet de lancer des sorts ou attaques, voire d’invoquer monstres errants ou totems mais également de modifier à outrance tous leurs aspects.
Prenez une gemme de flèche enflammée, vous tirez une flèche enflammée, bien. Mais ajoutez dans un emplacement lié une gemme de perforation, et la flèche enflammée passe désormais à travers les ennemis ! Bon ok, c’était juste pour le principe. Mais vous avez compris, les possibilités sont illimitées ! Attention : 6 emplacements par arme ou armure au maximum (selon les objets).
Path of Exile : un univers violent et gore
Dans un monde médiéval dark fantasy, teinté de mythologie grecque, vous incarnez un exilé d’Oriath qui a soif de vengeance. Une grande partie du jeu se déroule ainsi sur Wraeclast, où vous n’êtes pas le bienvenu. Le choix graphique est volontairement sombre, et chaque coup donné fait ressentir une violence nécessaire à l’ambiance.
Vous démarrez sur une plage, avec des morts à vos côtés… Rapidement, vous trouvez une arme et quelques pièces d’armure. Vous allez devoir survivre comme vous pouvez et choisir l’orientation de combat de votre personnage.
Autre pierre angulaire du système de jeu : l’arbre de talent, tentaculaire, où chaque personnage peut devenir ce que vous voulez. En effet, à peu de choses près, et à part votre position de départ dans cet arbre, toutes les compétences sont accessibles à toutes les classes.
Si vous trouvez les bonnes gemmes, mettez les bons points dans l’arbre de talent, vous pouvez tout à fait jouer une sorcière maitresse des armes à deux mains, avec des squelettes pour la défendre. Si si.
Bestiary : l’extension attendue de ce mois de mars
Le jeu, récemment traduit en français, possède néanmoins toujours les voix en version originale. Sorti en 2013, et produit en Nouvelle-Zélande par le studio Grinding Gear Games, Path of Exile a pour volonté d’offrir à sa communauté de joueurs une expérience régulièrement enrichie. A l’instar de Blizzard, ils investissent donc dans des patchs et extensions tous les 3-4 mois environ pour le plus grand plaisir des joueurs.
L’extension Bestiary disponible le 3 mars proposera du contenu end game supplémentaire, une nouvelle ligue du même nom, des achievements, et un système de captures et sacrifice tout nouveau permettant encore plus de customisation !
Path of Exile est jouable gratuitement ici.
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